En l’absence de ressources naturelles abondantes et d’une industrie de taille, le royaume du Maroc a opté, durant les dernières années, pour la dynamisation du secteur touristique pour mieux attirer l’investissement étranger et garantir ainsi des ressources financières en mesure de booster l’économie et assurer la stabilité. Le Maroc s’est, toutefois, trouvé face à nombre de mutations qui menacent sérieusement cette stabilité, ce qui a imposé certaines réformes aussi bien sur le plan sécuritaire qu’organisationnel, afin d’éviter les problèmes minant les pays voisins.
L’entrée en action d’un projet de carrières de sable a été empêchée par les habitants des bourgs avoisinant Tangarfa, au Sud du Maroc, à cause de ses répercussions potentielles sur l'environnement. Les contestataires appellent les autorités à ne pas fournir une licence d'exploitation au projet.
Portail du Moyen Atlas du côté de Fès au centre du Maroc, c’est ici que les habitants sont surnommés depuis la nuit des temps « les dresseurs de panthères ». Dans cet endroit, l’eau ne s’arrête jamais de couler à travers des cours qui relient les extrémités de la ville de l’est à l’ouest et du nord au sud. Il s’agit d’Imouzzer Kandar, capitale du tourisme montagnard « bon marché », là où séjourner dans des villes voisines telles qu’ Ifrane ou Azrou coûte le double, voire même plus.
Premier employeur à Agadir, le secteur touristique connaît une dégringolade sans précédent. Problèmes structurels ou répercussions du terrorisme ? Les réponses des professionnels de la destination divergent dans leur diagnostic de la situation.
La stratégie de réalisation du nouveau modèle de développement des provinces du sud, visant à promouvoir l’économie, a été lancée samedi 7 novembre. Ces provinces sont marginalisées sur plusieurs niveaux.
La ville de Casablanca compte, à elle seule, plus de 125 mille vendeurs ambulants. Déménageurs et vendeurs de légumes, de pain et autres denrées, « occupent », selon l’expression juridique, les lieux publics et contribuent à en défigurer l’esthétique et à y entraver la circulation. La rue et les trottoirs sont pourtant les lieux où ils puisent leur unique source de revenus, lieux que le gouvernement d’Idriss Jettou a voulu déplacer en lançant un projet qui a coûté des milliards de dirhams, en vain.
« La Sainte de Souss » ou « l’Arbre de Vie » ; c’est ainsi que les Marocains, notamment ceux du Sud, surnomment l’arganier, cet arbre unique aux vertus innombrables et dont les graines refusent de pousser dans tout autre sol et dans toute autre que ceux du Maroc, en particulier ceux de la région de Souss-Massa dans le Sud. C’est d’ailleurs ce qui distingue cette huile et la rend parmi les plus rares et les plus recherchées dans le monde.
Malgré les quelques rénovations réalisées après les récentes inondations au Maroc, les populations de Sidi Ifni et des communautés voisines se plaignent de la dureté de leur vie. Elles évoquent notamment les délestages répétitifs d’eau et d’électricité et l’arrêt de la réhabilitation de l’axe routier national menant à Guelmim (la porte du Désert).
Derrière nous, à 90 km environ, la ville de Taroudant. Devant nous, les montagnes du grand Atlas nous accueillent fièrement avec, dans les bras, la fleur du sud, Taliouine, cette ville montagne à l’activité agricole et dont la renommée va plus vite que le temps et plus loin que les frontières.
Dune Voices est un projet de l'Institut de diversité médiatique (MDI).
Dune-voices se propose de fournir des reportages fiables et approfondis en provenance du Sahara. Le projet s'intéresse particulièrement aux questions telles que les conflits, la sécurité, la condition des femmes, la jeunesse, les minorités ethniques et religieuses, ainsi qu'à d'autres problématiques, permettant de donner la parole aux groupes marginalisés et aux habitants ordinaires du Sahara, souvent oubliés par les médias traditionnels. Consultez media-diversity.org