Reléguée au bas des listes pendant longtemps, souvent chargée du sale boulot y compris d’être la garante de la mobilisation de son entourage dans les élections, la femme s’impose comme un enjeu central des élections législatives du 4 mai prochain en Algérie. Seul bémol cette fois-ci et dans l’attente d’une parité réelle, elle affiche clairement ses ambitions politiques et sociétales et entend profiter de l’arsenal juridique qui lui donne droit au tiers des sièges du parlement.
Beaucoup de jeunes militants ont cru aux promesses des grands partis politiques, notamment le Front de Libération nationale (FLN) au pouvoir, et le Rassemblement National pour la Démocratie (RND). Ces derniers s’étaient engagés à leur faire une place sur leurs listes de candidature aux élections législatives du 4 mai prochain.
Située au cœur d’une zone stratégique, Ouargla est aussi le berceau du mouvement des chômeurs, le plus grand mouvement de contestation du sud. Dans la région, le chômage avoisine les 30%. Malgré la répression, le mouvement incarné notamment par l’activiste Tahar Belabes, continue à réclamer des emplois et une meilleurs gouvernance avec ce slogan : « Je suis algérien, où sont mes droits ? ».
En 2005, les pouvoirs publics ont entrepris de construire 100 locaux (appelés pompeusement « les locaux du président ») dans chaque localité du pays pour endiguer le chômage.
Ils sont nombreux, ces enfants, quoique nés en Algérie de mère algérienne… mais de père subsahariens irréguliers, qui sont privés d’école et d’autres droits dont bénéficient les mêmes mômes du pays d’accueil. Le droit du sol n’existe pas en Algérie. Alors, que serait-ce pour les enfants de migrants, nés ici ou ailleurs ?
«Des articles critiques sur le pouvoir et l’armée, il y en eu à la pelle dans la presse algérienne. Et cela dès l’apparition des premiers journaux privés en 1990 », indique Zine Cherfaoui, qui gère actuellement la rubrique Monde du quotidien El Watan, le plus grand tirage de la presse francophone algérienne. Cherfaoui rappelle que les journalistes algériens se sont attaqués très tôt à des sujets sensibles comme l’Armée, les droits de l’homme ou la corruption, etc. Pratiquement tout a été traité, précise-t-il. « Si mes souvenirs sont bons, El Watan a même dénoncé la création des camps d’internement dans le sud algérien durant les années 90 », poursuit-il.
Ils sont oubliés dans les sables de Oued Souf. Personne ne demande de leurs nouvelles. Personne ne vient leur rendre visite. Ils vivent dans un silence éloquent. Les jours se succèdent pour eux, comme une éternité constituée d’années de vaches maigres.
Les nomades: une série infinie de souffrances personnifiée par des familles ensablées dans l’extrême pauvreté. Les maladies et épidémies entourent leurs tentes de tous les côtés. Leurs enfants sont coincés entre l’analphabétisme et l’ignorance. La protection sanitaire ne croise pas leur chemin. Quant au téléphone portable et internet, ils n’en n’ont même pas entendu parler.
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