Lueur d’espoir dans la crise, l’école-pilote de taille de gemmes, de fabrication et design de bijoux et d’artisanat minéral à Tamanrasset se veut un véritable palliatif au marasme multisectoriel qui frappe la région du Grand-Sud Algérien.
L’année 2017 commence sous le signe de l’austérité pour les Algériens. La chute de prix du pétrole a imposé une cure minceur au budget de l’Etat algérien. Inévitable puisque l’Algérie tire des hydrocarbures 95 % de ses recettes d’exportation et 60 % de son budget. Le déficit public a doublé en un an, passant de 8 % du PIB à 16 % en 2015, selon le Fonds monétaire international (FMI).
Plus des deux-tiers des enfants scolarisés dans la wilaya de Ouargla échouent au baccalauréat. Une minorité bénéficie chaque année d’une formation professionnelle. La plupart échappe aux mailles de la formation pour grossir les rangs des chômeurs sans qualification s’élevant à 16 018 fin 2016. En cause : des insuffisances dans les matières principales et notamment les langues étrangères.
Connu pour la richesse de son sol, Baldet Omar, situé dans le nord de la wilaya d’Ouargla en Algérie, abrite de nombreuses carrières et de mines, dont des mines d’argile. Alors que des sociétés privées extraient cet argile pour la fabrication des briques, grâce à des licences d’exploitation, les associations écologistes et les autorités locales tirent la sonnette d’alarme.
Les Algériens consomment et gaspillent quotidiennement de grandes quantités de pain. Une aubaine pour une catégorie de jeunes algériens des quatre coins du pays qui ont trouvé l’astuce pour se nourrir de ce gaspillage. Ramasser le pain rassis devient en Algérie une activité de plus en plus répandue dans un contexte économique difficile.
Le manque de prise en charge médicale et l’absence d’un environnement adéquat à leur protection contre les UV reste un problème majeur pour les enfants de la lune de la wilaya de Tamanrasset.
Elle vit à Tlemcen, sa belle ville natale. Une cité millénaire qui a du mal à s’accommoder à l’ouverture vers l’autre. Pour l’autre.
Khira Taleb, pure et dure tlemcenienne, fait plus que s’accrocher aux « règlements ancestrales de son terreau. Par son verbe et son action, elle nargue toute une société. Dans tous les cas, c’est comme cela qu’on la voit.
Dans le sud algérien, les élèves inscrits aux écoles de la wilaya de l’Oued subissent un très grave manque sur le plan des services médicaux, de sorte que, très souvent, plusieurs cas de maladies sont enregistrés chez les écoliers à cause de l’absence d’unité de consultation et de suivi médical.
Quoique musulmans à part entière, les chiites sont perçus, et par les fondamentalistes et par les autorités, comme une menace pour la stabilité en Algérie.
Mais les pratiques chiites représentent-elles vraiment un danger pour le pays ? Sont-elles conformes à la loi algérienne ? Quel sens donner à la liberté du culte dans un pays qui prétend défendre toutes les libertés ?
Conflit de générations ou simples caprices d’artistes, toujours est-il que la musique andalouse, un des genres de la chanson classique algérienne se trouve, malgré elle, au centre d’un immense débat à la limite de la polémique.
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