Avant même que la bouche de cette femme ne commence à parler, les larmes de ses yeux disaient déjà abondamment toute la souffrance qu’elle a traversée. Tel était notre premier contact avec Mme H.A., cette jeune femme libyenne qui vit dans la ville de Benghazi.
On dit que "la nécessité est mère de l'invention". Ce proverbe s'applique à l’expérience scientifique et médicale de l'inventeur libyen "Abou Oussa" qui a créé une machine médicale capable de reconnaître, en 5 minutes, la compatibilité du groupe sanguin dans les cas urgents nécessitant une transfusion sanguine.
Depuis la mi-octobre 2014, plus d’une année après le déclenchement de la guerre dans les quartiers de Benghazi, à l’est de la Libye, de nombreux habitants de la ville se sont déplacés vers diverses autres régions.
Près de trente mille personnes dans la ville de Ghat, située à l’extrême sud-est de la Libye, sont victimes d’une profonde pénurie de médicaments et de fournitures médicales, ce qui dégrade le niveau des services présentés aux habitants en matière de santé.
Dans la ville de Benghazi en Libye, le secteur de la santé est confronté à des conditions extrêmement difficiles à cause de l’insécurité qui règne sur la région. Cette situation s’est répercutée sur l’ensemble des habitants qui souffrent désormais de l’absence des services de santé, soit en raison du manque de médecins, d’infirmier et de techniciens de santé, soit en raison de la pénurie aigüe des médicaments et des fournitures médicales de première nécessité.
La partialité de la presse envers certaines parties aux dépens des autres, l’absence d’une vision médiatique nette, l’inexistence d’un code de déontologie professionnelle valable aussi bien pour les médias qu’à l’échelle nationale…
Il n’y a pas une seule région de Libye où ne se trouverait pas un vestige ou un monument qui témoignent de l’histoire et du patrimoine culturel de cette terre qui, se trouvant à un emplacement géostratégique, fut depuis toujours au carrefour des grandes civilisations successives.
Immédiatement après le lancement de l’opération « Al Karama » au matin du vendredi 16 juillet, la ville d’El Marj s’est mise à accueillir les familles émigrées de la ville de Benghazi qui affluaient par vagues successives au fur et à mesure que s’intensifiaient les combats.
Les blessés de la révolution libyenne qui se font soigner en Tunisie se sont trouvés en grande difficulté après le refus des cliniques de continuer à leur fournir les services médicaux dont ils ont besoin pour guérir.
La souffrance que dut subir Axel Bondok durant toute son enfance, à force d’être privé de ses droits linguistiques a fait de lui aujourd’hui l’un des plus grands enseignants de langue amazigh de la ville libyenne de Zouara.