Mustapha est un jeune trentenaire originaire du sud de la Libye. Il est cultivé et diplômé de l’université. Les traits de son visage ne témoignent pas d’une quelconque origine raciale, dans la mesure où le teint basané est fréquent dans ces contrées et où ses autres traits physiques montrent que cet enfant du sud libyen est le fruit d’un mélange racial qui a caractérisé la région pendant les nombreuses décennies passées et ceci nonobstant les rancunes et les haines que l’actualité politique a fait éclater au grand jour… des haches de guerre que les Libyens croyaient avoir enterrées à jamais.
Il est vrai que les groupes armés ralliés à ce qu’on appelle l’organisation de l’Etat Islamique (DAECH) ont quitté Derna depuis l’été 2015 et ses alentours à la mi-avril 2016. Mais les dirigeants de la ville pourront-ils pour autant garantir un retour au calme et un déroulement normal de la vie quotidienne, en l’occurrence, la reprise des études pour tous les jeunes, filles et garçons ?
Ce n’est pas un hasard si la ministre italienne de la Défense, Roberta Butoni a déclaré que l’intervention militaire en Libye ne peut pas attendre le prochain printemps. Elle est consciente qu’avec l’entrée du printemps et l’amélioration de la météo, l’émigration clandestine reprend de plus belle et l’Italie est le pays le plus touché par ce phénomène.
Dès que le gouvernement de Fayez Sarraj a atterri à Tripoli, les protestations ont diminué et les félicitations se sont multipliées, tant au niveau national qu’international, par rapport à l’entrée calme du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale à la capitale libyenne.
Les forces de Tripoli ne parviennent pas à récupérer les six localités récemment occupées par Daech ; les troupes de Haftar resserrent l’étau autour de Daech et de ses alliés à Benghazi ; Les envoyés de l’ONU n’ont pas été reçus à Benghazi et Zentane.
Cette année universitaire ressemble à celles qui l’ont précédée en Libye depuis la chute de Kaddafi. Pour la quatrième année consécutive, la guerre a eu raison de nombreuses universités : Kidnapping, torture et destruction des établissements éducatifs à cause de la guerre civile. L’université n’est plus une source du savoir, comme le pays n’est plus un endroit sûr.
Diplômé du supérieur en chimie, c’est son amour pour la mer qui l’a guidé à devenir l’un des plus célèbres marins dans sa ville… Zouara.
Malgré une accalmie prudente qui règne en Libye, quelques jours après l’entrée du conseil de la présidence du gouvernement de Fayez Al Sarraj à Tripoli, les Libyens ainsi que leurs voisins demeurent préoccupés quant à l’évolution des évènements dans les prochains jours.
Les patients libyens souffrent de la dégradation des services médicaux et de l’augmentation des cas de négligence après l’effondrement du secteur de santé en Libye ces dernières années. Ces patients souffrent même à l’étranger, où ils font l’objet d’exploitation des hôpitaux et des cliniques et de la hausse considérable des coûts de soins, surtout avec la baisse de la valeur du dinar libyen par rapport aux monnaies étrangères.
Les tractations semblent se diriger en Libye vers l'installation du gouvernement de Fayez Sarraj à Tripoli malgré l'absence de forces régulières dans la Capitale libyenne et le refus d'une partie des milices armées sur place de l'accord de Sekhirat, signé le 17 décembre 2015 par les différentes factions libyennes sous l’égide de l’ONU.