Le supplice quotidien des Libyens pour jouir des nécessités de base persévère.
La souffrance continue pour les familles des victimes et disparus en Libye, dont le nombre a atteint environ 5 milles selon les chiffres du comité général des familles des martyrs et des disparus. Ces familles ont affirmé, lors de leur participation à la journée mondiale des disparus, le 30 août, que leur peine se poursuit, surtout avec l’ignorance des autorités compétentes de ces dossiers.
Les escarmouches qui se sont déroulées à Tripoli pendant les derniers jours du mois d’août, opposant entre elles les différentes guérillas de la ville, remettent sur le tapis la question de savoir quel avenir pourraient avoir ces jeunes combattants armés au sein d’un gouvernement civil.
Le maréchal Haftar domine désormais tous les ports du croissant pétrolier en Libye. Il a remis leur gestion à l’entreprise nationale du pétrole. Une large frange de Libyens soutient l’éloignement des milices de Jadhrane des champs pétroliers. Tripoli et la communauté internationale sont obligés de composer avec la nouvelle donne.
Faute de programmes de développement sérieux et de financements suffisants pour exécuter ces programmes et du fait même qu’ils soient situés sur les frontières tuniso-libyennes, certains villages reculés du sud tunisien, en l’occurrence dans le gouvernorat de Tataouine, souffrent d’un manque sévère de développement.
En tant que fournisseur d’armes aux groupes armés dans les régions d’Afrique du nord, du Sahel et du Sahara, la Libye continue de susciter de profondes craintes chez ses voisins et ce, malgré la relative stabilité de la situation sécuritaire en Tunisie,
La crise touche 2,4 millions de personnes en Libye. Le nombre d’immigrés et de réfugiés s’élève à 250 mille alors que le nombre de déportés se situe encore à 417.000. La situation humanitaire sombre davantage dans ce pays en guerre.
Les milices de Daech sont à la déroute à Syrte face aux troupes de Misrate, soutenues par les Américains. L’armée du Général Haftar resserre l’étau autour de Daech et ses alliés dans un petit réduit à Benghazi. Ce recul de Daech ouvre de nouveaux horizons entre l’Est et l’Ouest libyens.
Les deux terroristes ayant mené l’attaque du musée du Bardo, en mars 2015, revenaient clandestinement de Libye, un pays où ils se sont secrètement rendus en septembre 2014 pour apprendre à manier les armes, ont laissé entendre les enquêtes menées à l’époque.
Fayez Sarraj contesté à Tripoli et dans d’autres villes de l’Ouest libyen; la présence militaire française et la hausse des prix contestés par les manifestants ; Combats intenses à Syrte et espoirs d’armistice à Derna. Tel est l'état des lieux du moment dans cette Libye aux rebondissements qui ne finissent pas depuis plus de cinq ans.