La production pétrolière libyenne a reculé de plus de 1.700.000 barils par jour en 2010 à moins de 700.000 barils en avril 2015. L’explication directe de ce recul est la fermeture de beaucoup de gisements et de ports pétroliers à cause du conflit interne et des interminables protestations.
Le nombre des blessés libyens ne cesse de s’accroà®tre depuis le déclenchement, en février 2011, de la révolution en Libye. Ces blessés ont rempli les hôpitaux partout dans le monde.
Cinquante personnalités libyennes ont assisté à la réunion de Tunis du dialogue intercommunautaire libyen. Elles sont issues des différentes régions et des différentes communautés ethniques.
La multiplication des cas de navires en perdition au détroit de Sicile et en partance de Libye, pose des interrogations sur l’état des lieux, facilitant de telles catastrophes. Un témoignage vivant de Zouara.
Dans une Libye chaotique, divisée politiquement et militairement, plusieurs sont les citoyens qui font assumer une grande responsabilité de cette situation à la presse libyenne. Selon eux, beaucoup de journalistes se sont alignés avec l’une des parties en conflit, souvent militaire, faisant fi de toute règle d’éthique et de déontologie du métier.
Le chaos sécuritaire sévissant en Libye durant les quatre dernières années a poussé les journalistes libyens à l’exil ou l’autocensure poussée à l’extrême, réduisant à néant l’environnement permettant un véritable travail journalistique.
La Libye est un exemple des pays touchés par les conflits politiques. Des conflits qui portent des conséquences néfastes sur son économie, notamment son taux de croissance. Ils affectent également l’Administration. Une administration caractérisée par l’anarchie. Une anarchie renforcée par des combats armés entre les belligérants.
Les quatre écoles libyennes en Tunisie connaissent un surnombre important d’élèves. Ce qui se répercute négativement sur leurs niveaux scolaires. Cet accroît est dû à l’exode de plus en plus important des familles libyennes vers la Tunisie. Des familles qui fuient la situation de leur pays, notamment après les derniers évènements de Tripoli. Ainsi, le nombre total des élèves est aujourd’hui de 1884, dont 1504 au niveau primaire et 380 au niveau secondaire.
Quatre ans après la révolution libyenne, lancée en février 2011, dont la principale revendication était la liberté d’expression, la presse en Libye reste l’objet de toutes les formes de répression et de violence. C’est la conclusion d’un rapport de Human Rights Watch, publié le 2 février 2015.
La Tunisie reste la première destination des blessés libyens, quelles que soit leur région d’origine. Ils y reçoivent les soins inexistants en Libye à cause de la guerre. Bien qu’ils soient entrés initialement en Tunisie pour les mêmes raisons, les blessés d’aujourd’hui sont traités d’une manière différente de ceux de 2011 aux débuts de la révolution.